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Court-métrage pour donner une voix au bégaiement : première projection documentaire « Le public, c’est nous! »

film Le public, c’est nous! – Donner une voix au bégaiement et à la déficience du langage

6 novembre 2025 de 19h à 21h. 

Lieu : Cinéma Beaubien, salle 1
Gratuit et ouvert au public 
Titre du film: Le public, c’est nous
Durée : 6 minutes
👉 Consultez tous les détails de la projection et du festival Voix et Médias : Le public, c’est nous! – Première projection et discussion

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Projection du court-métrage documentaire « Le public, c’est nous! »

Vous êtes convié à la première projection du court-métrage documentaire « Le public, c’est nous! » suivie d’une discussion avec l’équipe de création et le public.

Ce projet est porté par Geneviève Lamoureux, orthophoniste et candidate au doctorat en sciences de l’orthophonie à l’Université de Montréal, sous la supervision d’Ingrid Verduyckt, chercheuse IURDPM-CRIR et professeure adjointe à l’École d’orthophonie et d’audiologie de l’Université de Montréal, et de Lucie Ménard, vice-rectrice à la recherche, à la création et à la diffusion de l’UQAM. 

Par ailleurs, Geneviève Lamoureux et Ingrid Verduyckt, donneront une conférence virtuelle gratuite sur le sujet

Dans le cadre du Festival Voix et Médias

Cette projection s’inscrit dans le Festival Voix et Médias, un événement unique qui explore les multiples relations entre la voix, les médias et la société.

Le festival met en lumière :

  • la diversité des voix et des fonctionnements communicationnels comme vecteurs d’identité et de participation citoyenne,

  • le rôle des médias dans la représentation des différences,

  • les créations artistiques et scientifiques qui contribuent à transformer les regards sur la communication humaine.

En rassemblant chercheurs, chercheuse, artistes, personnes vivant avec un handicap de la communication, communauté étudiante et grand public, le festival crée un espace de dialogue où se rencontrent savoirs académiques, expériences vécues et expression créative.

Un film engagé sur le bégaiement

Le court métrage met en lumière la manière dont les personnes vivant avec un bégaiement prennent leur place dans l’espace public et médiatique.

À travers témoignages et créations artistiques, Le public, c’est nous! contribue à :

  • briser les préjugés entourant les troubles de la communication,

  • sensibiliser la société à l’importance de l’inclusion sociale,

  • valoriser la diversité des voix et des façons de s’exprimer.

Équipe de création du court-métrage

Concept et scénario : Adan Sank et Geneviève Lamoureux

Production : Geneviève Lamoureux, Adan Sank, Eliza Brownlie, Domingo Lamarre

Réalisation : Eliza Brownlie

Direction de la photographie et montage : Domingo Lamarre

Cheffe décoratrice : Evelyn Morin

Musique originale : Luke Wyland

Conception sonore et mixage : Eugenio Battaglia

Productrice exécutive : Ingrid Verduyckt

Avec la participation de Alexandre Cadelis, Lily Daoust, Romy Hoss et Ysabelle Trudeau.

Projet soutenu par le FRQ, société inclusive, le Crir, Mitacs-FRQSC et Vocavie

Ce court-métrage documentaire « Le public, c’est nous! » s’inscrit dans l’initiative plus vaste: « La diversité communicationnelle : le droit à la juste représentation de soi dans les médias », soutenue par Société inclusive, le CRIR, des stages Mitacs–FRQSC et l’organisme communautaire Vocavie. Grâce au financement du programme DIALOGUE / Relève étudiante des Fonds de recherche du Québec (FRQ), le projet a pu élargir sa portée vers le grand public par deux volets majeurs :

  1. La production d’une série de contenus audiovisuels pour déconstruire les stéréotypes entourant les handicaps de la communication (HdlC);
  2. Une campagne de diffusion, incluant un événement de lancement et une plateforme en ligne administrée par Vocavie.

Le projet financé par le FRQ – « Dialogues inclusifs : Changer les conversations sur le handicap de la communication »  vise à transformer la perception des HdlC – tels que le bégaiement, le trouble du langage, l’aphasie et le Parkinson – touchant chacun jusqu’à 10 % de la population. Souvent mal compris et stigmatisés, ces handicaps entraînent des conséquences psychosociales importantes comme l’exclusion et l’auto-stigmatisation. Les médias, principale source de contact du public avec ces réalités, ont un rôle clé : une représentation juste et inclusive peut contribuer à améliorer durablement les attitudes envers les personnes concernées.